Le domaine médical ne cesse de se développer. Aujourd’hui, on assiste à l’informatique médicale. Cette nouvelle technologie concerne l’application des techniques et matériels ainsi que les logiciels de l’informatique et de la médecine. L’informatique médicale concerne un vaste domaine d’activité.
Les objectifs de l’informatique médicale
L’informatique médicale est l’application de l’informatique dans le domaine médical. C’est une science à part entière. Avec le développement de l’e-médecine, elle est devenue nécessaire et incontournable.
L’informatique médicale a plusieurs objectifs allant dans le sens de l’amélioration de la qualité des systèmes de soins. Dans un premier temps, l’informatisation de la médecine vise à faciliter la continuité des soins. C’est-à-dire l’amélioration des échanges d’informations entre les différents professionnels de santé traitant un même patient.
Ensuite, cette nouvelle technologie convoite également le développement de l’accès aux diverses formations médicales via Internet. L’assurance maladie est un point important sur lequel l’informatique médicale agit car elle garantit la bonne maîtrise des dépenses. Elle a également comme objectif de mieux contrôler les dépenses publiques.
Et enfin, l’informatique médicale veut rationaliser la gestion de notre système de soins.
L’utilisation de l’informatique médicale
L’informatique médicale se décompose en plusieurs sous-catégories, notamment :
– La bio-informatique
– L’informatique clinique
– L’informatique de santé publique
Le nombre de médecins qui l’utilise progresse petit à petit. Ci-après la proportion des médecins qui utilisent l’informatique médicale dans la pratique de leur métier (source : étude formmel) :
– Acquisition de données quantifiables : 9 %
– Echange de données de nature collective : 28 %
– Forum collectif : 36 %
– Echange de données pour un patient : 39 %
– Analyse comparative de l’activité : 43 %
– Interrogation de bases de données : 57 %
– Optimisation médico-économique des actes et des prescriptions : 72 %
– Messagerie individuelle : 73 %
– Aide au diagnostic et aux prescriptions 83 %
– Dossier médical concernant le patient : 98 %